Reportage au cœur de la ville

En 1902, à 26 ans, Jack London se donne 90 jours pour mener une enquête sur la pauvreté à l’est de Londres. Dans Le peuple de l’abîme, il montre un sacré courage et une grande conscience des problèmes sociaux, politiques et judiciaires de l’époque. Le logement, le travail, l’hygiène et de la nourriture. Tout y manque ! Jack London s’initie à la pratique du reportage en immersion, en révélant la noirceur et les horreurs de l’abîme londonien.
Ces textes sans concession peuvent intéresser une classe de quatrième en fin d’année et permettent d’aborder l’objet d’étude « Informer, s’informer, déformer ». Ils peuvent aussi convenir à une classe de troisième dans le cadre de la problématique « Individu et pouvoir » : il s’agit de montrer que le journaliste s’inscrit dans une démarche de dénonciation qui vise à éveiller les consciences pour changer la société.

Résumé :
Été 1902. Tel un explorateur, Jack London s’immerge pendant sept semaines dans les bas-fonds de Londres. Pour mieux se fondre dans les rues grouillantes de l’East End et se mélanger à la population, il va échanger ses vêtements contre des guenilles, se transformer en ouvrier miséreux.
De cette expérience unique, Jack London tire un témoignage dans lequel il montre avec une implacable lucidité une société qui laisse vivre des milliers de gens dans des conditions insalubres et les exploite sans se soucier de leur santé. Rien n’échappe à l’œil du reporter : les logements malsains, la pollution destructrice, les conditions de travail déplorables, les salaires dérisoires.

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