Le 11 novembre célèbre l’armistice de 1918, qui marque la fin de la Première Guerre mondiale. Cette guerre fut particulièrement violente et éprouvante pour les soldats envoyés au front, à la fois lors des batailles mais aussi et surtout, durant les semaines passées à vivre dans les tranchées.
Pour les soutenir moralement, psychologiquement voire affectivement, des femmes ont entretenu des correspondances avec ces soldats livrés à eux même, le plus souvent des jeunes hommes esseulés qui avaient perdu leurs proches. S’il s’agissait essentiellement de lettres, elles pouvaient également leur faire parvenir des colis ou des photographies. De cette institution populaire est ainsi née l’expression « marraine de guerre », que Catherine Cuenca a repris comme titre pour son roman. Dans La Marraine de guerre , elle retrace la correspondance entre un poilu désespéré et celle qui lui permet de tenir le coup, véritable ange gardien auréolé de mystère au milieu du sang et la boue. Une fiche pédagogique est disponible pour ce titre fort du Livre de Poche Jeunesse prescrit dès la classe de 3ème.